jeudi 31 juillet 2008

Télé à chat !

Le chat de l'Aspiquette qui grandit
"Le chat" de l'Aspiquette qui grandit aimait regarder la télévision... Ici, "Le chat" est même sur la pointe des pattes pour pouvoir être encore plus près...
Cette photo a été réalisée sans trucage, et personne n'a aidé "Le chat" !
Pour la petite, histoire, en fait "Le chat" était une chatte, qui a disparu mystérieusement, il y a quelques mois, mais sans emporter la télécommande...
A propos, vous savez comment on appelle un chat qui fabrique des violons ?

mercredi 30 juillet 2008

La Haute Morais en Moisdon-la-Rivière

les croix de La Haute Morais
Les croix de la Haute Morais en Moisdon-la-Rivière
"Près de la Haute Morais, entre Moisdon et Issé, il y avait naguère trois croix qui marquaient, dit-on, les tombes de trois prêtres, tués en même temps pendant la Révolution, alors qu'ils célébraient la messe en plein air. Ces croix étant devenues gênantes pour la culture, le fermier les abattit. Mais la propriétaire du champ ayant été soudain paralysée de la langue, elle fit voeu, pour obtenir sa guérison, de faire remonter l'une des croix. C'est celle que l'on voit encore aujourd'hui." (cité par J. Chapron en 1924).
Cette croix a été depuis complétée par deux autres, qui se retrouvent, au gré du temps et des saisons, au milieu des vaches, ou entourées de maïs ou de blé...
Autrefois, on y conduisait les enfants tardant à marcher.

mardi 29 juillet 2008

Ne pas ouvrir

Si vous vous êtes promené(e)s sur le site de Radio-Aspic, vous avez dû être confronté(e)s à beaucoup d'énigmes, de devinettes ou de problèmes mathématiques... Il y a même eu un concours d'organisé. Mais une énigme n'a pas été trouvée depuis qu'elle a été posée le 24/12/2006, et que l'on avait dû me soumettre lorsque j'étais en cinquième. Je vous la propose donc !
Dans les années d'après-guerre, un jeune homme employé dans la papeterie de ses parents découvre une enveloppe au fond d’un tiroir. Elle est fermée par une étiquette collée sur laquelle une main appliquée a écrit à l’encre rouge : "Ne pas ouvrir".
Le jeune homme reconnaît l’écriture de son père. Il est surpris : cet homme tranquille, dont la vie est apparemment sans histoire, aurait-il un secret ?
Le jeune homme s’interdit pendant plusieurs années d’ouvrir l’enveloppe. Mais au fil des ans, des questions insidieuses lui viennent à l’esprit. Par exemple celle-ci : cette enveloppe ne contiendrait-elle pas un document ayant un rapport avec sa propre naissance ? Ne dit-on pas parfois que la vie des gens modestes n’est simple qu’en apparence ? que chaque famille a son secret ?

Un jour, après que ses parents soient décédés et qu'il ait pris leur suite, n’y tenant plus, il ouvre l’enveloppe. Et il est vraiment très surpris.

Que peut-elle bien contenir, qui l’étonne tant ?
(Cette énigme est un vrai casse-tête, idéal pour les amateurs d’énigmes difficiles. Un mot, en apparence banal, permet d'en trouver la clef dès les premières lignes de l’énoncé. La solution est effectivement assez surprenante.)

lundi 28 juillet 2008

Le langage des fleurs

Connaissez-vous bien le langage des fleurs ? Nous vous proposons une liste de fleurs, qui ont une signification bien précise, lorsqu’on les offre à l’être aimé(e)...
Acacia, Amaryllis, Anémone, Anthémis, Aster, Aubépine, Azalée, Balsamine, Bégonia, Bleuet, Boule de neige, Bouton d'or, Bruyère, Buis, Camélia blanc, Camélia rouge, Camélia rose, Capucine, Chèvrefeuille, Coquelicot, Cyclamen, Dahlia, Eglantier, Fuschia, Gardénia, Genêt, Géranium, Giroflée, Glaïeul, Glycine, Gueule de loup, Hortensia, Iris, Jacinthe, Lilas blanc, Lilas mauve, Lis, Marguerite, Mimosa, Muguet, Myosotis, Narcisse, Œillet, Oeillet du poète, Oranger, Orchidée, Pêcher, Pensée, Pervenche, Pétunia, Phlox rouge, Pied d'allouette, Pivoine, Pois de senteur, Primevère, Renoncule, Réséda, Rose, Tubéreuse, Tulipe, Violette, Zinia.
Mais connaissez-vous bien ce langage ? Pour vous aider, nous vous donnons, dans le désordre bien sûr, la liste correspondante de leur interprétation... A vous de faire le rapprochement !
Beauté jalousée ; Amour timide ; Fierté de vous aimer ; Heureux d'aimer ; Amour robuste ; Je résiste à tout ; Déclaration d'amour ; Amour caché Inconstance ; Vous dédaignez mon amour ; Je vous trouve la plus belle ; Amour ; Ardeur du coeur ; Sincérité ; Préférence ; Sentiments d'amour ; Constance ; Rendez-vous ; Tendresse ; Désirs ; Attachements ; Caprice ; Coeur tendre ; Joie du coeur ; Reconnaissance ; Souvenir, fidèle ; Froideur ; Ardeur ; Je suis votre esclave ; Fleur d'hymen ; Ferveur ; Désir de plaire ; Ardeur fragile ; Bonheur défendu ; Pensée affectueuse ; Mélancolie ; Lettre interceptée ; Je brûle pour vous ; Plus tard ; Sincérité ; Je ne vous crois pas ; Artifice,fier et volage ; Persévérance ; Amour terminé ; Amour confiant ; Soyez prudent ; Joie d'aimer ; Affection inquiète ; Amitié cordiale ; Aimons-nous ; Mon coeur est à vous ; Pureté ; Je ne vois que vous ; Sécurité ; Coquetterie ; Je suis fier de votre amour ; Indifférence ; Liens d'amitié ; Premier amour ; Reproche ; J'aime et j'espère ; Amour ; Désir.

dimanche 27 juillet 2008

Etrange poème

Que j'aime à faire apprendre ce nombre utile aux sages !
Immortel Archimède, artiste ingénieur,
Qui de ton jugement peut priser la valeur ?
Pour moi, ton problème eut de pareils avantages.
Jadis, mystérieux, un problème bloquait
Tout l'admirable procédé, l'œuvre grandiose
Que Pythagore découvrit aux anciens Grecs.
O quadrature ! Vieux tourment du philosophe
Insoluble rondeur, trop longtemps vous avez
Défié Pythagore et ses imitateurs.
Comment intégrer l'espace plan circulaire ?
Former un triangle auquel il équivaudra ?
Nouvelle invention : Archimède inscrira
Dedans un hexagone ; appréciera son aire
Fonction du rayon. Pas trop ne s'y tiendra :
Dédoublera chaque élément antérieur ;
Toujours de l'orbe calculée approchera ;
Définira limite ; enfin, l'arc, le limiteur
De cet inquiétant cercle, ennemi trop rebelle
Professeur, enseignez son problème avec zèle...
A qui peut bien s'adresser cet étrange poème, et de quoi parle-t'il ?

samedi 26 juillet 2008

Equirando de Châteaubriant

Ce week-end, c'est l'Equirando 2008 à Châteaubriant. Vous pouvez tout savoir sur cette manifestation en visitant le site consacré à ce grand rassemblement...
J'en profite pour vous montrer cette belle illusion !


Belle tête de cheval !






Et pourtant !



La grenouille qui veut se faire plus grosse que le... cheval !
Ah ! Jean de la Fontaine, se serait donc trompé...

vendredi 25 juillet 2008

Notre revanche sera le sourire de nos enfants !

Je vous avais dit aimer l'Irlande... En juin 1981, avec des amis, nous sommes allés là-bas... Et perdu dans ce beau pays, nous avons franchi cette satanée frontière artificielle entre le sud et le nord, se retrouvant ainsi dans la partie "annexée" par les anglais. Barbus et chevelus, ces anglais nous ont pris pour des activistes, et nous avons goûté aux joies de leurs geôles... Pourquoi ? Parce que Bobby Sands et ses amis ne nous laissaient pas indifférents ! Bah, je vous raconterai un jour ce périple, ainsi que mes nombreuses visites dans ce pays, un peu plus en détail. Mais aujourd'hui, j'avais envie de reparler de mon pôte Bobby !
Murale dédiée à Bobby Sands sur un mur de Belfast
"Tout le monde, républicain ou autre, a son rôle particulier à jouer...
Notre revanche sera le sourire de nos enfants.
"

Pour celles et ceux qui découvrent ce personnage, Bobby Sands était un ancien commandant en chef de l'IRA (Armée Révolutionnaire, ou Républicaine, Irlandaise), emprisonné dans les années 70 au sinistre bloc H de la prison de Long Kesh.

En fait, Bobby Sands est né le 9 mars 1954 à Rathcoole, un quartier de Newtownabbey en Irlande du Nord. Sands rejoint les forces de l’IRA en 1972 après une enfance très marquée par les affrontements entre les communautés protestantes et catholiques. Avant la fin de l’année, il est arrêté et emprisonné jusqu’en 1976.
A sa libération, il retourne auprès de sa famille et vit à Twinbrook, à l’ouest de Belfast. Bobby devient rapidement un des principaux activistes de sa communauté. Il ne reste en liberté qu’une année. Il est arrêté avec quatre de ses compagnons dans une voiture, en possession d’un revolver. Lors de son procès en septembre 1977, il est accusé d’avoir commis un attentat. Cette charge contre lui est rapidement abandonnée, faute de preuves. Il est néanmoins condamné pour possession d’une arme et envoyé en prison pour une durée de 14 années.
Il est emprisonné à la prison de Maze qui est surnommée Long Kesh par les républicains. En prison, Sands devient journaliste et poète. Ses écrits sont publiés dans le journal de l’IRA An Phoblacht.

En 1976, le gouvernement britannique supprime le statut de prisonnier politique aux prisonniers républicains : ils seront désormais traités comme de simples criminels.
Ces derniers protestent en refusant le port de l'uniforme des droits communs - ils porteront une couveture..., puis une grève de l'hygiène mais le gouvernement ne bouge pas d'un pouce. En 1980, Bobby Sands commence une grève de la faim. Au bout de six semaines, le gouvernement fait des promesses concernant l'amélioration du traitement des prisonniers mais elles ne seront pas tenues.
Alors, Bobby Sands recommence une grève de la faim en mars 1981. 9 camarades suivent son exemple. Les 10 grévistes reçoivent un soutien sans pareil de toute l'Irlande et du monde entier. Bobby Sands a été même élu (à titre symbolique) député Sinn Féin au parlement de Westminster ! Mais rien de tout cela ne fait céder le premier ministre, Margaret Thatcher.
Bobby Sands meurt le 5 mai 1981 après deux mois de grève de la faim et est devenu un des plus celèbres martyrs républicains.
Les dix grévistes de la faim
Les 10 grévistes de la faim...

jeudi 24 juillet 2008

Jean Terrien dit "Coeur de Lion"

ChouanNé à La Rouxière (Loire Inférieure) à la métairie du Bois en 1766, il vient avec son père en 1777 exploiter la métairie de Gâtine en Issé (dans le Pays de la Mée), terre noble, appartenant à Jacques Defermon des Chapellières : les propriétaires de cette métairie lui feront suivre des études au séminaire de Nantes qui ferme en 1790 durant la Révolution. A partir de 1793 Jean Terrien forma avec quelques amis, qui refusaient de servir dans la nouvelle armée de Napoléon, dont Jean Pacory "Coeur de Roi" un groupe assez important menant une guérilla dans la région entre Ancenis et Châteaubriant. Il en devint le chef sous le nom de "Coeur de Lion". Avec cette troupe, il avait formé une sorte de garde territoriale, qui joua un rôle utile pour modérer et même s'opposer aux réquisitions abusives des troupes prussiennes qui occupèrent quelque temps la région. Agitateur et guerrier infatigable il combat la garde nationale et, de guerillas en attaques, tente de rétablir la monarchie. Après une paix temporaire de 1796 à 1799 il attaque Nantes puis la sérénité est retrouvée en décembre 1799 par la paix de Pouancé.
Par la suite, il n'essaya pas d'entrer dans l'armée régulière, se contentant de présider des réunions d'anciens combattants royalistes en qualité de colonel honoraire. Sous le Ier Empire, Jean Terrien est marchand de bois à Nantes.
Anobli en 1820 "Ecuyer du Roi", Il aurait pu occuper un emploi administratif à Nantes, mais il préféra une situation plus indépendante et il accepta la charge de percepteur, ce qui d'ailleurs dans l'esprit et la pratique du temps était une place honorable. La perception de Riaillé le mettait dans un pays bien connu de lui et proche de sa famille paternelle de la Rouxière et de Maumusson, de ses cousins d'Issé et de la famille de sa femme native de la Haluchère au Grand-Auverné.
Il trouva à Riaillé de bons amis. D'abord le curé Joseph Prod'homme, ancien aumônier des chouans, la famille Huguenin et autres, mais aussi de solides ennemis parmi les anciens jacobins du pays et quelques militaires déclassés de l'armée impériale nostalgique d'un passé glorieux et farouches anti-royalistes. On voit mal le remuant et fougueux "Cœur-de-Lion" derrière le bureau d'un percepteur. C'est pourtant la situation qu'il occupa confortablement et sans histoire jusqu'au moment de la chute de Charles X à la fin de juillet 1830 et son remplacement par Louis-Philippe.
Jean Terrien, comme beaucoup d'autres n'accepta pas le changement et c'est pourquoi il quitta Riaillé…en emportant les registres et la caisse qui contenait 6.000 Francs, il estimait qu'ils appartenaient à l'administration du roi Charles X. Le 3 avril 1831, il envoya une de ses filles restituer le tout à l'Administration des finances, par l'intermédiaire d'un ancien maire d'Ancenis M. Rat d'Amblemont.
Cette restitution n'arrêta pas les efforts de toutes les polices de la région lancées contre lui. Dans l'impossibilité de mettre la main sur lui, on saisit son fils, Jean-Baptiste, âgé de 20 ans. Mis en prison le 23 mai 1831, le jeune homme accusé de complicité, fut acquitté le 14 juin suivant.
On retrouve Jean Terrien aux côtés des Chouans en rébellion contre Luois-Philippe en 1830. Cependant dans l'Ouest de la France, des attroupements se formèrent contre le roi Louis-Philippe, mais beaucoup moins importants que ne l'avaient espéré les légitimistes. "Cœur-de-Lion" comptait lever 2.000 hommes, il n'en rassembla que de 200 à 300, malgré les efforts de ses racoleurs dans les paroisses. Les autres chefs ne furent guère plus suivis, si bien qu'après le débarquement de la duchesse de Berry en 1832 et l'appel aux armes du 3 juin, les groupes d'insurgés peu nombreux et désunis se trouvèrent en situation désespérée face aux 60.000 soldats envoyés par le gouvernement.
Le 6 juin 1832, à 66 ans, il livra son dernier combat à Riaillé car la rébellion se termina avec l'arrestation à Nantes de la duchesse du Berry le 7 novembre 1932. Mais "Cœur-de-Lion" ne voulut pas se rendre. Il avait d'ailleurs tout à craindre de Demangeat le procureur de Nantes qui l'aurait envoyé au bagne. Par esprit d'apaisement, le gouvernement avait confié à la cour de Blois, moins motivée, le soin de juger les chefs des insurgés. Cette cour acquitta Jean Terrien en février 1834. Ce dernier sortit alors de la clandestinité où la police n'avait jamais pu l'atteindre.
Evidemment, il avait perdu sa place de percepteur, alors repris un commerce de bois et se fixa à Nantes, 17 rue Saint-André. S'il reparut parfois à Riaillé, c'était pour embrasser sa petite-fille Louise Huguenin, née du mariage de Hyacinthe Huguenin et de sa fille Jeanne Terrien, morte le 10 novembre 1832. Il mourut en 1855, à 89 ans.
Une Allée Jean Terrien a été dénommée le 23 janvier 1989. C'est une petite rue de Rennes, qui part de la rue Leguen de Kérangal, à gauche après la rue d'Aiguillon, dans le quartier des Champs Manceaux...

mercredi 23 juillet 2008

Lèt à mon Grenw-Pér - Lettre à mon grand-père

Texte écrit en gallo par Jean-Marc Lépicier
pour son grand-père Joseph Peigné

Saprë pâren
D'abor tu të pwen mon pâren
Tu të mon grenw-pér
É a të kou, jë sé a màytyë boukë
Tu m'â lésë tou sël koom en grenw fi d'gars
T'é parti d'l'awt bor an pleen fors de l'âj
T'avë kày ? A peen katrë-ven-trèz enw ë dmi
Men sman t'avë kor tout ta tét
É tu të kor ben avizë
Meem kë n'yavë pu gér kë ta tét ki marchë
Lë rëst të pu kotë a l'argus
Tu vàyë gout t'antandë haw
É té protéz të boon a fout a la jây
Men sman dé fày tu nou fëzë buyë
É d'awt fày tu nou fëzë pisë d'rir
Avék té vyèyz istwér dë dan l'tan
Pi t'é parti é s'é tou kon
J'é pu d'karant enw é j'më san koom orfelen.

J'irë pwen fleurir ta tonb a la Tousen.
J'irë pwen
J'rësrë la tou seul dan mon kwen
É j'më rakontré een de téz istwér
La syeen dë la bik a la Mér Kouyaw
Ou la syeen dë la Mér Jâtyaw
Ou ben een dé fab de la Fonteen
Een kë t'avë apriz kan tu të gos
Men sman j'kawzrë avék té mo a tày
Lé syen k'tu m'â doonë
Lé syen k't'avë markë dan ton pti kalpen
S'é pwen kenw on lé mé an tér
K'lé jenw i mër pour de bon
S'é kenw on pans pu a yeu
Tu peu dormir su té deuz ourày
Mày, j'penws souvan a tày
Bon, bë deem, s'é pâ l'tou
Jë n'vâ pwen t'anbétë pu lontan
A tout a l'ër !
Un des Fâillis Gueuzillons
Jean-Marc en représentation

Sapré (sacré) parrain.
D'abord tu n'étais point mon parrain,
Tu étais mon grand-père.
Et de toute façon,je suis à moitié bouqué (vexé).
Tu m'as laissé tout seul,comme un grand imbécile.
Tu es parti de l'autre bord en pleine force de l'âge.
Tu avais quoi ? A peine quatre-vingt-treize ans et demi
Mais seulement, tu avais encore toute ta tête
Et tu étais encore bien avisé.
Même que n'y avait plus guère que ta tête qui marchait.
Le reste n'était plus coté à l'argus
Tu voyais goutte et tu entendais haut
Et tes prothèses étaient bonnes à foutre à la jaille
Mais seulement, des fois, tu nous faisais chialer
Et d'autres fois, tu nous faisais pisser de rire
Avec tes vieilles histoires de dans le temps
Et puis t'es parti et c'est tout con
J'ai plus de quarante ans et je me sens comme orphelin

Je n'irai point fleurir ta tombe à la Toussaint.
Je n'irai point
Je resterai tout seul dans mon coin
Et je me raconterai une de tes histoires
La sienne de la bique à la Mère Couillaud
Ou la sienne de la Mère Joteau
Ou bien une des fables de La Fontaine
Une que tu avais apprise quand tu étais gosse
Mais, seulement, je causerai avec tes mots à toi
Ceux que tu m'as donnés
Ceux que tu avais marqués dans ton petit calepin
Ce n'est pas quand on les met en terre
Que les gens meurent pour de bon
C'est quand on ne pense plus à eux
Tu peux dormir sur tes deux oreilles
Moi, je pense souvent à toi
Bon, eh bien dame, c'est pas le tout
Je ne vais pas t'embêter plus longtemps
A tout à l'heure !
Cette lettre a été "écrite" en patois du Pays de la Mée... Ce patois, aussi appelé gallo, est plus facile à parler qu'à dactylographier !
Vous pouvez retrouver d'autres textes, ainsi que des vidéos sur le site des Fâillis Gueurzillons.

mardi 22 juillet 2008

L'Orchidée

1)
Je n'aurais jamais pu goûter
A tes lèvres couleur de sienne
Comme un voyageur égaré
Mourant de soif près des fontaines
J'aurai voulu que tu m'écrives
Des mots d'amour aux creux des mains
Avec la pointe de tes seins
Afin que mieux je me souvienne

Ref :
Tu resteras mon orchidée
Dans un refrain j'vais t'enfermer
Tu seras ma cinquième saison
Un souvenir dans une chanson.

2)
Je t'aurais voulu caravelle
Te voir échouer sur un rivage
Pour une escale de tendresse
Juste le temps d'un hivernage
Ta chevelure à mon réveil
Comme des algues de soleil
Et la chaleur de mes deux mains
Au fond du golfe de tes reins.

3)
Tu m'as laissé lire ton Histoire
Ecrite au fond de ton regard
On est resté là tous les deux
A s'faire l'amour du bout de yeux
Belle étrangère, fille du hasard
T'avais les cils comme des mouchoirs
Qui s'affolent sur les quais des gares
A l'heure où les trains nous séparent.
l'orchidée de jardin
Orchidée de jardin

Pour écouter cette chanson de François Budet, cliquez ICI
Si vous aimez les orchidées, téléchargez donc ce diaporama (Attention, ce fichier est volumineux...)

lundi 21 juillet 2008

Des wallabies au Pays de la Mée

l'Aspiquette apprivoise le wallaby
Des wallabies se sont perdus dans le Pays de la Mée... Notre Aspiquette essaie de les remettre sur le bon chemin...

dimanche 20 juillet 2008

Un orchestre du Pays de la Mée

Souvent en été, dans le Pays de la Mée, des orchestres s'improvisent sur les places publiques. Les gens se mettent volontiers à danser et tout est prétexte à la fête...
Les Beatles du Pays de la Mée
Les Beatles du Pays de la Mée

samedi 19 juillet 2008

Les bizarreries de l'Euro

pièce de 2 EuroCela fait maintenant six ans et sept mois que nous côtoyons les Euro(s)… Les Francs semblent lointains. Mais au moins avec eux, nous n’avions pas de problèmes d’accord. Car regardez bien vos pièces de 2 Euro(s) : il n’y a pas de S à la fin. Il en est de même sur les billets. C’est sans doute normal, car cette monnaie a vocation européenne, et le pluriel ne se forme pas de la même façon chez la plupart de nos voisins…
Mais ce qu’il a de vraiment bizarre sur cette pièce, c’est que la Suède et la Norvège y soient représentées ! Car la Suède a gardé sa Couronne suédoise, et la Norvège ne fait même pas partie de l'UE ! Quant à la Finlande, elle n'est même pas entière... Mais regardez mieux (pour vraiment voir le détail, prenez une vraie pièce). Vous avez vu ? Là au moins, tout le monde parle le même langage.
Honnêtement, qui avait remarqué toutes ces «bizarreries» sur cette pièce, et surtout comment était représentée la péninsule scandinave ?

Un article pratiquement identique était paru dans le N°60 du 17 juillet 2002 du Petit Journal d'Aspic.

vendredi 18 juillet 2008

Mélanie, rends-moi mon nain !


Ces 2 images se décomposent en 3 parties.
Entre l’image du dessus et l’image du dessous,
il n’y a juste qu’une inversion des 2 parties du haut.
Mais voilà, il y a 1 nain qui a disparu… Mais où ?
Chez Mélanie, sans doute !

Qui donnera l'explication ?
Vous pouvez imprimer les images et faire le test chez vous...
Il y a un problème "animé" à peu près identique sur Radio-Aspic

mercredi 16 juillet 2008

Les dictons de juillet dans le Pays de la Mée

       
A la Saint-Thierry, aux champs jour et nuit.
Si le début juillet est pluvieux,
tout le reste du mois sera douteux.
Juillet sans orages, famine au village.
Avec Sainte Procule arrive la canicule.
Le jour de Sainte-Félicité se voit venir avec gaieté,
car c'est le plus beau jour de l'été.
Juillet ensoleillé remplit cave et grenier.
Année de groseilles, année de bouteilles.
S'il pleut à la Saint-Victor,
la récolte ne sera pas d'or.
A la Sainte-Madeleine, il pleut souvent,
car elle vit son maître en pleurant.
Si Saint-Jacques est serein,
l'hiver sera dur et chagrin.
Pluie à la Saint-Joachim, huit jours en panne.
Saint Clair donne une journée claire.
Mauvais temps le jour de la Sainte-Marthe
n'est rien car il faut qu'il parte.
Ce que juillet et août n'ont pu,
septembre ne le fera pas non plus.
Le jour de la Saint-Ignace,
moissonnez quelque temps qu'il fasse.
Labour d'été vaut du fumier.
Chaud juillet, sur frais juin,
peu de blé mais bon vin.

mardi 15 juillet 2008

Le labyrinthe de Saint Julien de Vouvantes

Le labytinthe de Saint Julien de VouvantesNon ce ne sont pas les dédales de Webradio !
Mais qui n'a pas rêvé de se perdre dans un labyrinthe végétal ?
C'est ce que vous proposait la famille Childe à la Haute-Folie à St Julien de Vouvantes, dans le Pays de la Mée...
Vous avez vu le dessin ?
Le labyrinthe va rester fermé cette année...
A propos, vous pouvez tester les labyrinthes de Radio-Aspic

Les sorcières du Pays de la Mée

Au bout du Pays de la Mée, il y a très longtemps, vivaient des fées. Les gens du pays les appelaient les "bonnes donnes". Fées et gens vivaient en bon entendement. Le jour était le domaine des humains, mais dès que la brune arrivait celui des fées s'avançait. Les lavandières pouvaient abandonner du linge sale le soir près du lavoir, les fées le lavaient au clair de lune. Au matin, linon, batiste, draps et toiles, tous propres, séchaient étalés au soleil.
Un enfant pleurait-il la nuit ? Les fées descendaient par la cheminée, ranimaient les braises, faisaient chauffer du lait et cuisaient la bouillie. L'enfant contenté se rendormait et les fées repartaient par le même chemin. Au creux des masures, elles connaissaient les misères, elles déposaient alors un morceau de pain bis qui ne raccourcissait jamais. Ainsi, même en coupant des tartines tous les matins, la huche était pleine, même si la famille s'agrandissait. Les fées connaissaient aussi le secret des plantes, elles soignaient et pansaient gens et bêtes avec les sirops, potions, tisanes, philtres et onguents qu'elles concoctaient. Il suffisait de les en prier pour qu'elles soulagent. Les bonnes gens ne restaient pas ingrats et quelques galettes , pain beurré, lait ribot ou même part de gâteau les jours de fête rendaient aux "bonnes donnes" leurs bontés. Un petit berger rêvait-il à quelques douceurs ? Quelques mots jolis murmurés en supplique et l'objet convoité attendait son réveil. Un paysan nécessiteux avait-il besoin d'animaux de traits pour cultiver son champ, que les fées lui prêtaient de gros boeufs ; mais, une condition était mise, qu'il ne traça pas un seul sillon du coucher au lever du soleil, les bêtes en mourraient. Et cela les fées ne pouvaient le supporter et de bonnes elles en devenaient méchantes.
Et cela arriva une fois !
Un laboureur ayant voulu à tout prix finir de labourer sa parcelle, laissa passer l'heure du crépuscule, toute une génération de villageois passa avant que le fil avec les fées ne se renoua. Mais à l'époque où nous parlons, point de problème avec les fées, tout était pour le mieux dans le meilleur des Avessac. Elles ne faisaient pas la fortune des gens mais leur permettaient chaque jour de pouvoir apprécier à sa juste mesure, superflu et nécessaire, plaisirs donnés et bienfaits reçus. Les fées avaient leur monde propre, il cotoyait celui des humains, mais ne s'y mêlait jamais. Les fées aimaient par-dessus tout danser chanter et faire de la musique, leurs longs cheveux blonds dansant dans le vent. Les soirs d'insomnie les villageois les entendaient bien, mais, chacun restait dans son monde, et ainsi ce bout de Pays vivait en harmonie avec ses "bonnes donnes".
Mais il en était un des villageois, acariâtre, célibataire (et pour cause !) qui ne cessait de maugréer, les fées faisant trop de bruit la nuit selon lui. Un soir, il décida de jouer les trouble-fête et d'empêcher leur bal. Lorsqu'il entra dans leur ronde, les fées l'entourèrent à petits pas et se moquèrent gentiment de lui. Mais plus elles riaient, et plus il devenait odieux, les insultant. De bonne composition devant tant de haine, elles l'invitèrent à entrer dans la danse mais nu-pieds, afin de se racheter de ses goujateries. Mais lui n'en fit rien et continua de plus belle à les bousculer et les insulter. De guerre lasse, devant tant de mauvaise volonté, les "bonnes donnes" le jetèrent pieds et poings liés sur la place du village.
Et depuis ce jour on ne les revit plus à Avessac…
L'année suivante, chardons et orties furent la récolte dans les champs, la pluie se mit à tomber en abondance, le soleil se fit rare. Les bêtes dépérirent et il se fit une grande disette. Hélas ! Les fées n'étaient plus là pour panser et soigner.
Longtemps, très longtemps, on se souvint avec regret du temps des "bonnes donnes" ! Que sont-elles devenues ? Quand donc reviendront-elles ? D'aucuns, qui en savent plus long que d'autres, prétendent qu'un siècle au chiffre pair, serait plus favorable, et qu'elles reviendraient alors auprès de nous si on les en priait.

Toute ressemblance avec des personnes existantes, ou ayant existé, serait dû à un pur hasard de notre part. Mais vous pouvez en trouver !
Texte paru dans le N°38 du Petit Journal d'Aspic du 16 janvier 2002
et sur le site sur Moisdon-la-Rivière

lundi 14 juillet 2008

La Paix est-Elle un luxe ?

Adrien, le charpentier, qui vient faire rire à tous les banquets
Et puis Moïshe, le Juif, caché dans Varsovie
Et Zami au Japon, pêcheur de thon, guitariste,
Fermiers d'Oklahoma, que l'on dit communistes.

Ils ont dit Svasti, ils ont dit paix sur tous les êtres
Ils ont dit Svasti, ils n'étaient pas de grands prophètes.

Pas des prophètes, Oh non, chacun l'a dit à sa manière
Miller en Amérique, Neruda au Chili.
Pas des prophètes, Oh non, des milliers d'hommes sur la Terre
Lecoing, Palak et puis bien d'autres qu'on oublie.

Ils ont dit Svasti, ils ont dit paix sur tous les êtres
Ils ont dit Svasti, ils n'étaient pas de grands prophètes.

(Gérard Palaprat - 1971)

dimanche 13 juillet 2008

Premier Message

Pour ne pas changer les bonnes habitudes de Radio-Aspic :

- Mon premier n'est pas très beau.
- Mon second roule pour jouer.
- Mon troisième recouvre des terrasses.
- Mon quatrième est une particule noble.
- Mon cinquième est une grande toile.
- Mon sixième est un moyen de communication.

- Mon tout est un blog qui commence aujourd'hui...